Vulnerant omnes, ultima necat

Je voudrais joindre ma voix à celle de cette opinion parue dans Le Devoir d’aujourd’hui. Ma Douce et moi avons décidé de nous marier parce que cela nous convenait: le mariage — et les droits et devoirs qui s’y rattachent — devrait continuer d’être un choix. Les conjoints de fait qui désirent donner certains effets juridiques à leur union peuvent aller devant un notaire et convenir de toutes les formes d’entente qui leur plaira, que ce soit durant leur vie commune ou en cas de séparation.

Cependant, quelque chose qui me désole un peu est que plusieurs choisissent de ne pas se marier ou de s’unir civilement uniquement parce qu’ils rejettent l’institution per se, c’est-à-dire qu’ils rejettent l’icône du mariage sans comprendre qu’il s’agit fondamentalement d’un contrat de vie commune. Si, comme dans le cas de l’opinion mentionnée ci-dessus, des gens rejettent le mariage ou l’union civile en raison du fait qu’aucun des régimes matrimoniaux offerts ne les satisfont, alors soit; mais si ce rejet n’est motivé que par un désir de « modernité » ou de s’écarter d’une tradition en laquelle « ils ne croient plus », il y a là un problème de fond nourri par un évident manque d’éducation.